Oléron mon oeil
Je ne suis pas partie ce matin là sans arrières pensées...comme un petit gôut salé en bouche, une petite étincelle au milieu du ciel bleu...Mon Panasonic sans filtres, aux fonctions toutes limitées dans mon sac à dos, et me voici en quelques coups de pédales sur le minuscule endroit que je préfère photographier à Oléron.
je ne savais pas quels détails cette fois ci allaient me parler, mais j'ai très vite compris.
Car oui :ce que j'aime plus que tout ici, c'est tenter de regarder ce que personne ne veut voire.
c'est saisir ce mélange de vent et de brise, d'embruns et de tempête sur une planche abimée; c'est la rouille qui saigne d'un vieux clou planté sur une planche colorée, c'est le panneau de consignes devenu illisible,ou le volet à jamais fermé, c'est la peinture qui se tord sous le soleil trop chaud, l'algue qui se déssèche sur une corde bien usée, c'est le bois qui s'écarte pour laisser passer l'ombre...
Dites moi votre surprise..la vie est souvent là où on ne l'attend pas.
extraits...Juillet 2016.